Archives n° 2

"La petite Boutique du Prêt-à-Penser" de Gilles Tourman.

Mise en scène de Cyril Aubin. Avec Lily Boulogne.

Prolongations en raison du succès. Jusqu'au 17 mars 2001, mardi, jeudi, samedi à 22 h, au Théâtre du Guichet-Montparnasse (Paris XIVe). Rens. : 0l 43 27 88 61.

Vu le mercredi 6 décembre 2000

Dès les premières minutes, on sait que le débit sera dense et les mots... percutants. Le prétexte de l'anniversaire de sa fille va permettre à Hélène, bourgeoise qui n'a pas sa langue dans sa poche, de nous asséner quelques clichés revus et corrigés ; et quelques véritès pas toujous bonnes à dire. Lily Boulogne excelle dans son personnage et met toute son énergie au service d'un texte politiquement incorrect. Alternant, avec beaucoup de talent, les sketches et les chansons, elle joue avec finesse une partition originale entre humour décapant et émotion. "Un seul en scène" époustouflant pour "penser différent".

"Bergamote et l'Ange" de Bergamote.

Mise en scène de Bergamote. De et avec Claude-Inga Barbey, Patrick Lapp, Claude Blanc.

Prolongations jusqu'au printemps : samedi à 14 h 45, dimanche à 18 h et lundi à 21 h. Au Théâtre Hébertot (Paris XVIIe). Rens. : 0l 43 87 23 23.

Vu le lundi 27 novembre 2000

Nouvelle épisode des aventures de Monique et Roger, le couple de Bergamote, qui ont, cette fois-ci, le soutien d'un ange pour réaliser leurs fantasmes et tenter de réussir leur histoire d'amour et de haine. Un spectacle étonnant construit sur une non-théâtralité apparente et avec un langage de tous les jours qui nous emmène presque dans le voyeurisme. On assiste à ces tranches de vie avec plaisir mais en hésitant entre éclats de rire et vertiges de tendresse. Un moment rare de théatre de l'absurde et de non-sens britannique distillé par des suisses !

"Grand Jacques" Spectacle Jacques Brel.

Conception d'Alain Bézu et Philippe Davenet. Textes de Jacques Brel. Paroles des chansons de Jacques Brel. Musiques de Jacques Brel, Gérard Jouannest et Jean Corti. Arrangements originaux pour piano et accodéon de François Rauber. Conseil artistique de Gérard Dallez. Avec : Alain Bézu (textes et chansons), Philippe Davenet (piano) et Bertrand Lemarchand (accordéon). Production Théâtre des 2 Rives.

Tournée en Haute-Normandie : 20 janvier 2001 à Canteleu, Espace Culturel François-Mitterrand ; 21 janvier à Bernay, Théâtre le Piaf ; 23 janvier à Grand-Couronne, Foyer Municipal ; 26 janvier à Montivilliers, Salle des Fêtes ; 9 février à Elbeuf, Cinéma le Mercure. Rens. : 02 35 70 22 82.

Vu le mardi 12 décembre 2000

Quand un homme de théâtre, comédien et metteur en scène, s'empare de l'univers dramatique et gestuel de Jacques Brel, cela donne un spectacle étonnant où le théâtre rencontre la chanson dans une symbiose enthousiaste. Alain Bézu retranscrit remarquablement bien la puissance physique qui émanait de Brel sur scène. En douze chansons (du Plat Pays, 1962, au Marquises, 1977), avec la talentueuse complicité de Philippe Davenet et Bertrand Lemarchand, il nous prouve avec beaucoup de générosité que Brel était avant tout un poète et un conteur témoin de son époque, abordant les thèmes universels de l'amour, la mort et l'injustice. Avec une extrême simplicité, Alain Bézu nous parle d'un homme qui avait simplement "mal aux autres". Un rare moment de bonheur !

"Et après on verra bien..." par la Cie Hendrick Van der Zee et la Cie Anomalie.

Direction artistique : Guy Alloucherie et Laurent Letourneur. Mise en scène de Guy Alloucherie. Assistance à la mise en scène et dramaturgie : Martine Cendre. Chorégraphie deMarie Letellier et Laurent Letourneur. Création musicale : Laurent Ide. Avec Etienne Arlettaz, Mathurin Bolze, Vincent Gomez, Michaël Mercadié, Marie-Anne Michel, Jambenoix Mollet, Aline Muheim, Laurent Pareti, Sodadeth San et Thomas Van Uden.

A l'Espace Chapiteaux du Parc de la Villette (Paris XIXe), du jeudi au samedi à 20 h 30 et le dimanche à 16 h. Jusqu'au 31 décembre 2000. En tournée nationale en 2001

(Pas encore vu)

Cette création est né de la rencontre entre deux compagnies, la Cie Anomalie et la Cie HDVZ que dirige Guy Alloucherie (cofondateur du Ballatum Théâtre). Dans la continuité de ses précédents spectacles, Guy Alloucherie poursuit, avec cette création collective, son travail de recherche autour du cirque entamé en 98 avec les étudiants du CNAC (école nationale du Cirque de Châlons-en-Champagne). Entre scène de théâtre, piste de cirque et ring, différentes expressions artistiques se rencontrent, parfois s'affrontent pour raconter les mille histoires de l'envie de vivre... avec de l'energie à revendre !

"Le grand retour de Boris S." de Serge Kribus.

Mise en scène de Marcel Bluwal, assisté d'Anne Herold. Avec Michel Aumont et Robin Renucci.

Jusqu'au 31 décembre 2000, du mardi au vendredi à 21 h, samedi à 19 h & 21 h 30, dimanche à 15 h 30 ; au Théâtre de l'Oeuvre (Paris IXe). Rens. : 01 44 53 88 88.

(Pas encore vu)

Les relations difficiles mais passionnelles d'un pére juif et de son fils que tout sépare... et que tout rapproche !

"La double vie de Félida" de Dominique Paquet.

Sur une idée de Guy Samama. Mise en scène de Patrick Simon. Par le Groupe 3.5.81. Avec Dominique Paquet et Patrick Simon.

Jusqu'au 30 décembre 2000, du mardi au samedi à 19 h (relâche 21 et 22 décembre), au Théâtre de l'Ile-Saint-Louis Paul-Rey (Paris IVe). Rens. : 0l 42 46 67 21.

Vu le mardi 21 novembre 2000

Inspiré de l'histoire de Félida X. qui fut soigné par l'hypnose (de 1858 à 1890) pour des troubles importants de la personnalité, cette pièce nous emmène dans le monde de l'hypnose, de la double et triple personnalité, des simulations. Un sujet parfait pour évoquer les différentes strates de la théâtralité d'un personnage. Dans la lignée du "Bouchée Cartésien" et de "Pourquoi m'as-tu fait si laid Mary ?", Dominique Paquet et Patrick Simon nous offre un grand moment de "théâtre scientifique" remarquablement bien joué et parfaitement maîtrisé. Une heure de plaisir et d'intelligence.

"Jean-Claude Tergal" de Tronchet

Interprété par Didier Tronchet. Coach : Gérard Bôle de Chaumont. Reprise pour cause de succès

Au Point-Virgule (Paris IVe), du mercredi au samedi à 20 h. Jusqu'à fin décembre 2000. Rens. : 01 42 78 67 03.

(vu le lundi 22 mai 2000)

Petites misères de la non-vie conjugale. Au départ était un personnage de bandes dessinées, du genre anti-héros : Jean-Claude Tergal, l'homme à la doudoune. Tronchet (l'auteur et le dessinateur de la BD), souvent sollicité pour des demandes d'adaptations scéniques, décide un jour de tenter lui-même l'expérience. D'auteur, il devient comédien et metteur en scène de sa créature et prend le risque de lui donner vie sur une scène de café-théâtre. Le pari, qui peut paraître difficile, est gagné. C'est avec plaisir que l'on retrouve ce séducteur à qui tout réussit... sauf les femmes. Tronchet s'en sort remarquablement bien et donne à sa création une humanité et une fragilité étonnante. Avec un humour quasi désespéré, il dépeint avec beaucoup de talent la vie de ce perdant de tous les combats sexuels. Quand un homme parle de l'absence de femmes avec un humour et un mordant irrésistibles !

"Les règles du savoir-vivre dans le société moderne" d'après la pièce de Jean-Luc Lagarce.

Par la Compagnie Poursuite. Mise en scène de Véronique Mounib. Interprétée par Nathalie Newton.

Jusqu'au 17 décembre 2000, les jeudis, vendredis, samedis à 20 h 30 et dimanche à 16 h, au Tremplin Théâtre (Paris XVIIIe). Rens. : 01 44 65 05 36.

(Pas encore vu)

Cette pièce a été créée au Théâtre Granit (Belfort) par Jean-Luc Lagarce lui-même en nov. 1994. Morceau en forme de résumé : "Naître, ce n'est pas compliqué. Mourir, c'est très facile. Vivre, entre ces deux événements, ce n'est pas nécessairement impossible. Il n'est question que de suivre les règles et d'appliquer les principes pour s'en accommoder..." Le texte est édité aux Solitaires Intempestifs Editions et comme toutes les pièces de Jean-Luc, il faut les lire et aller les voir dès qu'elles sont montées sur scène.

"Parle-moi comme la pluie" ("Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter" et "Je ne peux imaginer demain"), deux pièces en un acte de Tennessee Williams.
Texte français de Jean-Claude Fall, en collaboration avec Stuart Seide.
Mise en scène de Jean-Claude Fall.
Avec Christel Touret, Fouad Dekkiche dans "Parle-moi comme la pluie et laisse-moi écouter" et Jany Gataldi, Jean-Marc Eder dans "Je ne peux imaginer demain".
Création du Théâtre des Treize Vents, CDN du Languedoc-Roussillon.
Du 6 au 8 janvier 2000, Théâtre du Port-de-la-Lune à Bordeaux.
Du 14 au 22 janvier, Théâtre de Nice.
Le 7 mars, Chapelle du Méjean à Arles.
Les 9 et 10 mars, Théâtre de Clermont à Clermont-l'Hérault.
(Vu le 12 novembre 99)

"En toute modestie" de et par Sophie Forte.
Mise en scène d'Yves Carlevaris.
Au Théâtre Grévin (Paris IXe) du 14 septembre au 30 décembre 99.
Prolongations jusqu'au 30 avril 2000
(Vu au Point Virgule le 31 août 99)
Dans la série valeur sûre, le nouveau spectacle de Sophie Forte est un vrai bonheur. Voici une artiste qui joue sur la corde raide avec beaucoup de talent. Seule en scène et sans artifice, elle nous offre des tranches de vie douces-amères, parfois cruelles mais où l'humour a une place de choix. Pleine d'énergie, Sophie Forte occupe la scène avec un enthousiasme communicatif. Bref... elle est géniale.
Le spectacle comique de la rentrée indispensable pour se dégourdir les zygomatiques !

"Trio", d'après l'oeuvre de Boguslaw Schaeffer (notamment "Quartette" et "Scénario pour trois comédiens").
Mise en scène d'Urszula Mikos.
Avec Patrice Juiff, Mathias Mlekuz et Bruno Pesenti. Lumières de François Zumstein.
Au Théâtre Le Proscenium (Paris XIe) jusqu'au 10 février 2000.
Les 4 et 5 mars au Théâtre Gérard-Philippe de Saint-Denis.
Le 25 mars au Centre Culturel d'Orly.
(Vu le lundi 7 février 2000)
Après avoir créé, en 1993, la pièce la plus connue de Boguslaw Schaeffer ("Quartette"), Urszula Mikos récidive en nous proposant "Trio", une composition ouverte inspirée de l'oeuvre de l'auteur polonais. Véritable composition instrumentale à six mains, trois corps en mouvement et trois voix (voies ?), "Trio" est une forme résolument novatrice où l'humour côtoie sans complexe la poésie. La qualité de la mise en scène d'Urszula Mikos et le talent des comédiens - tant pour l'improvisation que pour l'interprétation stricte de cette partition théâtrale originale - en font un spectacle remarquable et étonnant.

"Effrois", trois pièces pour rire et se faire peur :
"Le faiseur de monstres" de Max Maurey, Charles Hellem et Pol d'Estoc ; "Isolons-nous, Gustave !" d'André Mouëzi-Eon ; "Devant la mort" d'Alfred Savoir et Léopold Marchand.
Mise en scène de Laestra Pontin sur une idée originale de Philippe Beauchamp.
Création de la Compagnie Laestra Pontin.
Avec Mathilde Mottier, Brock, Christine Gagnepain, Victoria Saez, Dominique Delaroche et Bruno Argence.
Au Théâtre Lucernaire (Paris VIe) jusqu'au 4 mars 2000. (prolongations possibles).
(Vu le lundi 24 janvier 2000)
Quand une jeune compagnie met son talent au service du théâtre populaire du Grand-Guignol. Ici, le choix des trois pièces jouées tend plus vers le mélodrame que vers l'horreur et ses seaux d'hémoglobines...
L'enthousiasme est au rendez-vous et le plaisir de jouer des comédiens nous emmène sans problème dans les années vingt pour découvrir avec plaisir cette trilogie qui balance entre le sordide et le comique.
Un petit bijou taillé en trois brillantes facettes...

"On n'est pas là pour se faire engueuler !" poèmes et chansons de Boris Vian.
Montage réalisé par Eve Griliquez et mis en scène par Marylin Alasset.
Avec Eve Griliquez (poèmes), Cristine Combe (chansons) et Sébastien Paindestre (piano).
Au Théâtre du Tourtour (Paris IVe) du 12 janvier au 20 février 2000.
Grand dame de la radio (on lui doit "Libre Parcours" et "Repérages" avec le regretté François-Régis Barbry sur France Culture) et de la poésie (elle a un nombre impressionnant de créations poétiques à son actif. Elle obtient le Grand Prix de l'Académie Charles-Cros pour "En avant la zizique, Boris Vian" et le Grand Prix de l'Académie du disque français pour "Omajakeno", textes et chansons de Raymond Queneau), Eve Griliquez nous propose, pour ce début d'année, un nouveau spectacle sur Boris Vian.
Ayant choisi une trentaine de textes de Vian, elle rend, en compagnie de Cristine Combe et Sébastien Paindestre, un hommage tendre mais insolent à ce grand artiste complet que fut Vian.
Une heure de poésie rare à ne pas manquer...

La Saga Ubu : "Ubu toujours et Ubu déchaîné" de Richard Demarcy d'après Alfred Jarry.
Mise en scène de Richard Demarcy et Vincent Mambachaka. Création du Sanza Théâtre.
Au Théâtre International de Langue Française (Paris XIXe) jusqu'au 15 janvier 2000. (Disponible à la vente - tournée prévue en octobre 2000).
Le père et la mère Ubu en Afrique Polonaise puis en France, voilà l'idée originale que nous propose une troupe interafricaine composée de comédiens originaires de l'Angola, du Cameroun, de Centreafrique, du Congo, du Gabon et du Togo. Une excellente façon de remettre au goût du jour l'oeuvre phare d'Alfred Jarry !

Dans le cadre du Food Lab de Laurence Hazout-Dreyfus et Isabelle Gaudefroy.
"Le paysage dans l'assiette".
Scénographie de Patrick Jouin. Son : Marina Babakoff.
Avec Ben, Natacha Lesueur, Thierry Mouillé, Vik Muniz, Ugo Rondinone.
A la Fondation Cartier pour l'art contemporain (Paris XIVe) le jeudi 13 janvier 2000 à 20 h30.
"Autour de l'Oeuf".
Avec Pierrick Sorin (vidéo), Philippe Chavent (cuisine), et l'ARFI : Jean Mereu (trompette), Christian Rollet (batterie) et Guy Villerd (saxophone).
A la Fondation Cartier pour l'art contemporain (Paris XIVe) le jeudi 27 janvier 2000 à 20 h30.
"Calories - Vendée Global".
Un projet de Fabrice Hybert.
A la Fondation Cartier pour l'art contemporain (Paris XIVe) le jeudi 3 février 2000 à 20 h30.
(Vu le jeudi 13 janvier 2000)
La Fondation Cartier se met à la gastronomie ! Dans le cadre des Soirées Nomades et sous l'impulsion de Laurence Hazout-Dreyfus (dirigeant une rubrique sur l'art culinaire au sens large dans Beaux Arts Magazine), la Fondation propose un cycle de cinq soirées, intitulé Food Lab, qui permet d'aborder l'alimentaire sous différents angles artistiques.
Une perspective de spectacle festif et ludique au coeur de cet hiver impitoyable !

"Les lunettes d'Elton John" de David Farr.
Mise en scène de Stephan Meldegg, assisté de Patricia Petit.
Texte français d'Attica Guedj et Stephan Meldegg. Avec Jacques Frantz, Attica Guedj, Adrien De Van, Baptiste Roussillon, Benjamin Bellecour et Salomé Lelouch.
Au Théâtre Tristan-Bernard (VIIIe) depuis le 23 août 99.
(Vu le 13 septembre 99)
Tout les ingrédients d'un bon spectacle sont réunis : un metteur en scène de talent (que nous adorons) qui accumule les succès ces dernières années et deux comédiens de qualité que sont Attica Guedj et Jacques Frantz. Dommage que la pièce soit aussi inintéressante. Deux frères se retrouvent dans un contexte médiocre où plane les échecs de deux vies construites, l'une autour de la musique, l'autre autour du foot. Au milieu, les invraisemblables "lunettes d'Elton John" ! Malgré l'histoire sans intérêt, les deux comédiens principaux arrivent à s'en sortir mais le déséquilibre avec le reste de la distribution est trop flagrant. La mise en scène (habituelle) de Stephan Meldegg ne sauve malheureusement pas l'entreprise.
Dommage !

"Bonheur Parfait" de Françoise Dorner.
Mise en scène d'Alain Sachs, assisté d'Arnaud Romain.
Avec Cerise, Françoise Dorner et Franck-Olivier Bonnet.
Au Théâtre Pépinière-Opéra (Paris IIe) depuis le 2 septembre 99.
(Vu le 14 septembre 99)
Ce début de saison nous offre une nouvelle mise en scène de l'étonnant comédien et auteur Alain Sachs. Il s'agit ici d'une pièce de Françoise Dorner que l'on retrouve également dans la distribution.
Deux soeurs et le mari de l'une d'elles vivent dans la même maison. Tout se passe à peu près normalement si ce n'est la présence dans la vie de l'une des deux soeurs (la mariée !) du fantôme de son premier amour (un peintre époque Montparnasse) mort dans l'incendie de son atelier. Petit à petit, le passé va chevaucher le présent et prendre le dessus, tous finissant par se prendre au jeu. L'histoire, si elle semble simple au début, prend progressivement une tournure imprévue et surprenante. Les comédiens donnent énormément de relief à leur personnage et insufflent un rythme soutenu au texte qui en manque parfois. La mise en scène d'Alain Sachs, dans la veine de ses dernières réalisations (avec ses petits effets habituels), met bien en valeur cet comédie. Un bon divertissement pour une agréable soirée en perpective !

© Gil Chauveau 04/05/2001