Archives n° 1

Tranche de vie... "Julie"

Création de Korchef Aïssa. Mis en scène par Jean-Claude Sachot

Au Théâtre Le Guichet Montparnasse, 15 rue de Maine Paris (XIV), du lundi au samedi à 20 h 30. Du 25 mars au 04 mai 2002. Rens. : 01 43 27 88 61.

Vu le 09 avril 2002

Vous qui souhaitez vous plonger dans un univers différent, absolu, où se mêlent réalité et fiction. Vous qui aimez les confidences. Vous qui cherchez à connaître les tréfonds de l’âme humaine. N’hésitez pas à pousser la porte du théâtre le Guichet Montparnasse, vous y rencontrerez Julie. Oui, Julie, juste Julie, une jeune femme entière et passionnée qui se livre corps et âme à nos regards ébahis. L’œuvre de Korchef Aïssa, ici mise en scène par Jean-Claude Sachot, est étonnante de vérité et de sincérité. Magnifiquement interprétée par la comédienne Caroline Maillard, le personnage de Julie est sans conteste un hymne à l’amour. À travers un monologue poignant, Julie nous ouvre les portes de son cœur, de son âme. Qu’il est difficile de vivre lorsque l’on aime et Julie aime ! C’est bien là le problème. Julie aime les fleurs, Julie aime Gustave, Julie aime Julie et Julie aime la vie. Comment arriver à concilier tous ces amours sans se perdre soi-même ? Au travers de cette recherche éperdue, Julie incarne la difficulté d’être femme dans un monde peuplée de violence et d’hypocrisie, dans un monde où pour survivre il faut manger pour ne pas être manger, dans un monde où l’innocence et les rêves d’enfants s’étiolent à la vitesse de la lumière. Ses confidences, ses aventures, tout en elle exprime les contradictions d’un être humain en quête d’absolu. © Anne Bizouarn

"Le Fantôme de Shakespeare"

Texte et mise en scène de Philippe Avron. Avec Philippe Avron. "le fantôme de Shakespeare", textes et dessins : Avron. Lansman Éditions.

Au Théâtre Le Ranelagh (Paris XVIe), du mardi au samedi à 21 h, dimanche à 17 h. Du 29 janvier au 7 avril 2002. Prolongation jusqu'à fin mai minimum. Rens. : 01 42 88 64 44. Molière 2002 du meilleur "One man show".

Vu le mercredi 6 février 2002

Les fantômes habitent les vieux théâtres et celui de Shakespeare se trouve sur la scène du Ranelagh. Imaginez la rencontre du grand Shakespeare avec une classe de terminale et les présences furtives d'Einstein, d'Ariane Mnouchkine, du professeur Gaffiot, de l'épée et du crâne de "Hamlet". Qui mieux que Philippe Avron pouvait nous faire vivre cette rencontre au sommet dans ce lieu magnifique aux ambiances de bibliothèque anglaise. En l'occurence, l'aspect bibliothèque convient parfaitement à ce spectacle érudit porté par un comédien remarquable et charmeur au service une fois encore du verbe et du théâtre.

Improbable rencontre... "L’arrêt de bus"

Création de Kostas Mourselas. Mise en scène de Myriam Aadli.

À l’Aktéon Théâtre (Paris XI), du 4 mars au 6 avril 2002 à 20 h 30 , dimanche 31 mars à 16h30. Rens. : 01 43 38 74 62.

Vu le 23 mars 2002

Deux grecs sont assis sur un banc, immobiles. Ils attendent… le bus, une rencontre, leur destin peut-être ou tout simplement la possibilité de dévoiler au monde leurs réflexions sur la société grecque contemporaine. L’œuvre de l’auteur-critique Kostas Mourselas présentée à l’Aktéon Théâtre par Myriam Aadli regroupe deux des pièces écrites pour la télévision et publiées sous le titre grec Ekeinos kai Ekeinos, soit Lui et Lui. Cette œuvre est déstabilisante, oui c’est le mot. Est-ce dû à la liberté d’écriture dont a fait preuve l’auteur à une époque où il lui était difficile de s’opposer ouvertement au pouvoir, à son goût pour l’humour subversif, à l’improbabilité de la chose ou encore plus simplement à l’impossibilité de répondre au sempiternel pourquoi ? À chacun de nous de s’y faire son idée. © Anne Bizouarn

"Les prétendus de Gimblette"

Texte d'Eugène Labiche. Mise en scène de Marie Dupleix. Décors de Patricia Rabourdin. Costumes de Gaëlle Besson. Avec Charlotte Sanchez, Richard Kalfa, Denis Morin, Michel Salardenne.

Au Théâtre des Trois Bornes (Paris XIe), vendredi et samedi à 20 h, dimanche à 15 h. Du 12 octobre au 31 décembre 2001. Prolongations jusqu'au 3 mars 2002. Rens. : 01 43 57 68 29.

Apprécié par nos confrères

Dans une auberge au bord de la faillite (non, ce n'est pas le nom d'une rivière !), Gimblette, jolie fille à marier, sert d'appât pour renflouer les caisses. Jusqu'au jour où Félicien, son ex-fiancé devenu comédien, réapparaît... Une pièce peu connue d'Eugène Labiche, spécialiste du vaudeville et des situations extravagantes. Marie Dupleix a pris le parti de transposer la faintaisie de ce texte dans l'univers loufoque et pétillant du cartoon. Sa mise en scène et le jeu enthousiaste des quatre comédiens donne un spectacle tonique, généreux et plein de fraîcheur.

"Les Habits du Dimanche" de François Morel

Mise en scène de Michel Cerda, assisté de Mathilde Braun. Scénographie et costumes d'Anita Renaud. Éclairages de Marie-Christine Soma. Musique de Philippe Eidel. Avec François Morel.

Au Théâtre de la Renaissance (Paris Xe), du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h. À partir du 23 août 2001. Rens. : 01 42 08 18 50.

Vu le jeudi 18 octobre 2001

En vacances de la famille Deschiens (Cie Jérôme Deschamps et Macha Makeieff), voici François Morel en solo surfant sur les vagues de la mémoire. Ce parcours, en forme de chronique, visite les souvenirs incertains de l'enfance et de l'adolescence. À la fois drôle et émouvant, ce voyage au cœur de la mémoire pose la question de l'existence réelle d'une barrière entre l'âge adulte et l'enfance. Une histoire pour retrouver les habits et la fanfare... du dimanche !

"Jeanne, la bonne pucelle"

Une comédie écrite et mise en scène par Marianne Sergent. Avec Marianne Sergent... en personne !

Au Point Virgule (Paris IVe), les lundis et mardis à 21 h 15. Du 8 octobre au 31 décembre 2001. Rens. : 01 42 78 67 03.

Vu le mardi 13 mars 2001

Un talent rare, une ogresse du langage, une gourmande des mots et du verbe (qu'elle a généreux). Avec Marianne Sergent sur scène, la langue française retrouve sa joie de vivre et son impertinence. Dans son nouveau spectacle, "Jeanne, la pucelle", le passé est un magnifique prétexte pour nous parler d'aujourd'hui et de demain. Car si l'histoire de la pucelle d'Orléans offre des sujets croustillants sur la religion, le pouvoir, la femme - aiguisés par la plume et la verve talentueuse de Marianne -, elle nous ramène aussi à des situations politiques bien d'actualité. Et Marianne finissant sur une revue de presse est une conclusion logique à ce spectacle intelligent qui répond partiellement à cette angoissante question : "Qui pense encore ?" C'est sûr, Marianne Sergent pense et sait utiliser les lames fines du langage pour nous en faire part sans avoir rien oublié de son humour. Un spectacle garanti sans effet de serre mais avec effet de bien être et recommandé contre la pensée unique. Indispensable en ces temps de mondialisation. Il y a un village d'irréductibles "gauloises" à Paris... et c'est au Point Virgule !

"Théâtre sans animaux" de Jean-Michel Ribes

Mise en scène de Jean-Michel Ribes, assisté de Deborah Banoun. Décors de Jean-Marc Stelhé. Musique de Jean-Claude Camors. Lumières de Pascal Sautelet. Chorégraphie de Laura Scozzi. Avec Lionel Abelanski, Annie Gregorio, Sarah Haxaire, Philippe Magnan et Christian Pereira.

Au Théâtre Tristan Bernard (Paris VIIIe), du mardi au samedi à 21 h, + samedi à 18 h. À partir du 28 août 2001. Rens. : 01 45 22 08 40.

Vu le jeudi 27 septembre 2001

Si l'on en croit les déclarations de Jean-Michel Ribes, "Théâtre sans animaux" est une modeste contribution à l'art du sursaut et un hommage à tous ceux qui luttent contre l'enfermement morose de la mesure. Ce nouveau spectacle (composée de courtes fables, portraits, gribouillis) est composé de ces délicieux petits moments qui nous disent que le monde n'est pas définitivement prévu et qu'il existe encore quelques endroits où la réalité ne nous a pas refermé ses portes sur la tête. (J.-M. Ribes-06/2001)

"Simple malgré l'anonymat" de Chraz

Interprété par Chraz

Au Théâtre Clavel (Paris XIXe), jeudi, vendredi, samedi à 22 h. Reprise. Du 25 janvier au 28 avril 2001. Rens. : 01 47 00 61 74 ou 06 11 94 88 89.

Vu le mercredi 8 mars 2000

Chraz a toutes les qualités ! En plus d'être un chroniqueur radiophonique talentueux (tous les dimanches matins à 10 h dans "Les Agités du J.T." sur France Inter), un directeur efficace et un bon dénicheur de talents dans son lieu "La baie des singes" à Cournon (près de Clermont-Ferrand), il est aussi un excellent homme de scène qui manie l'humour et le verbe avec dextérité. Côté comédien, il serait plutôt du genre "moulin à paroles" tant le rythme est soutenu et le contenu dense. Sous une apparente désinvolture, les mots font mouche. Les doubles sens peuvent parfois nous déstabiliser mais c'est tout l'art du second degré qui nous change des sens uniques de beaucoup de spectacles comiques premier degré. Le spectacle de Chraz est généreux mais sans aucune concession. Du grand café-théâtre, enthousiaste, dynamique et consistant.

"Novecento" de Alessandro Baricco.

Texte français de Françoise Brun. Mise en scène de Frank Cassenti. Assistant à la mise en scène : Jean Mouriere. Musique d'Aldo Romano. Avec Jean-François Balmer. Musiciens : William Sabatier (bandonéon) et Jean-Pierre Thirault (clarinette et saxophone).

Reprise pour cause de succès à partir du 18 janvier 2001, du mardi au samedi à 21 h, samedi à 18 h ; à la Pépinière Opéra (Paris IIe). Rens. : 01 42 61 44 16.

(Pas vu)

Un enfant naît sur un paquebot. Aux dires de certains, il n'en était jamais descendu, sans doute par crainte de découvrir "l'autre monde". Il se mis à jouer du piano. Sa musique surprend les autres musiciens du paquebot car elle est improvisée... Une histoire fantastique et universelle entre mer et terre, sur le désir ou "l'impossible du désir". Une aventure musicale entre tango et jazz.

"La nuit des rois" de Shakespeare

Mise en scène d'Alain Bézu et Patrick Sandford. Traduction de Jean-Michel Déprats. Dramaturgie de Gérard Dallez. Scénographie de Mahi. Musique de Philippe Davenet. Avec Gaëlle Bidault, Catherine Dewitt, Christelle Prot, Vincent Berger, Philippe Davenet, Maxime Leroux, Jean-François Levistre, Didier Mahieu, Olivier Saladin, Jean-Marc Talbot, Christian Tétard, Jérôme Varanfrain et Patrick Verschueren.

Au Grand Théâtre de Tours (programmation CDR), jeudi 18, vendredi 19 et samedi 20 octobre 2001 à 20 h. Rens. : Centre Dramatique Régional de Tours - 02 47 64 48 64.

(Pas encore vu)

Une nouvelle mise en scène de ce chef-d'œuvre par le metteur en scène talentueux (et directeur) du Théâtre des 2 Rives de Rouen, Alain Bézu, accompagné dans cette aventure par Patrick Sandford. Créée à Rouen, cette version laisse une place importante aux personnages (peu de décors et simplicité des costumes) qui s'affrontent, entre comédie et folie, dans le grand carnaval de l'amour.

"Le Bal démasqué", petit drame portatif de Max Jacob

Extraits de : Le Roi de Béotie, Le Cornet à dés, Le Laboratoire central, Poèmes de Morven le Gaëlique, Les Pénitents en maillots roses. Musique de Francis Poulenc. Dramaturgie de Pierre Danais. Mise en scène de Max Charruyer. Scénographie de Christine Marest. Avec Bernard Van der Meersch (ténor, comédien), Michaël Denard (danseur, comédien) et l'ensemble Erwartung dirigé par Bernard Desgraupes.

Au Théâtre Molière/Maison de la Poésie (Paris IIIe), du mercredi au samedi à 21 h, le dimanche à 17 h. Relâche lundi et mardi. Du 15 septembre au 7 octobre 2001. Rens. : 01 44 54 53 00.

(Pas vu)

Cette fantaisie musicale s'articule autour d'une anecdote que raconte Max Jacob dans son roman "Le Roi de Béotie". Celui-ci, à la suite d'un accident, se met à délirer. Ce voyage, à la frontière de l'au-delà, va lui faire rencontrer son double et une série de personnages bien étonnants. Est-ce un tribunal céleste ou sommes-nous sur les tréteaux de la Commedia dell'Arte ? N'est-ce pas tout simplement la rencontre du poète et de l'Ange ?

"Je suis une femme super normal"

Textes de Patricia Levrey et Jean-Marie Bigard. Mise en scène de Jean-Jacques Devaux. Avec Patricia Levrey.

Au Point-Virgule (Paris IVe), du mercredi au samedi à 20 h. Nouvelle Reprise. Jusqu'à fin juin 2002. Rens. : 01 42 78 67 03.

Vu le mercredi 14 juin 2000

Un duo de choc - Jean-Marie Bigard que l'on ne présente plus et Jean-Jacques Devaux, auteur, comédien et metteur en scène de talent - pour le nouveau spectacle de Patricia Levrey (l'auteur de "Quand la Chine téléphonera"). Voilà une bonne raison pour aller voir une femme nous parler des femmes et qui nous déclare qu'elles sont toutes des êtres merveilleux mais que les hommes ne s'en rendent pas toujours compte... Serait-ce un spectacle préventif ? A voir !

© Gil Chauveau 20/09/2002